GP2: CVGP2I championnat de gp2 sur le net et son journal
Stéphane Sarrazin









Salut Stéphane.

 






Merci d'avoir accepté cette interview pour le cvgp2i. Comme tu le sais, ce nom est le symbole d'un groupe de pilote férus de GP2. Nous te recevons avec joie.

Je me présente rapidos pour que tu vois un peu qui s'adresse à toi. Je m’appelle Frank, j’ai 30 ans et  2 enfants, je suis infirmier dans un bloc opératoire à Marseille.

Mes passions sont le sport la musique et l'informatique. Mon jeu de tous les jours est bizarrement GP2.
Allez, on attaque avec un brin de fébrilité pour moi!!!.

 

 

1/ Tu joues toi aussi à Gp2. Trouves-tu qu'il mérite le nom de simulation de F1?

Stéphane:

Oui ! Sincèrement GP2 est très réaliste, c'en est même impressionnant parfois pour un jeu qui se base encore sur la saison 94 et qui donc, fût crée cette année là je suppose. C'est d'ailleurs mon jeu favori.

 

2/ Quel est l'élément que tu apprécies le plus dans GP2?

Stéphane:

Le niveau. Cette réalité virtuelle permet vraiment de ressentir un excellent niveau de compétition ; il faut pas mal de pratique pour arriver à des résultats convaincants et c'est ce qui rends cette simulation intéressante. Bien que récemment, je fus assez surpris des performances des membres de votre site, ce qui réhausse d'autant plus mon appréciation.

 

3/ Quand tu pilotes devant ton pc, arrives-tu à t'amuser ou ton expérience de pilote t'oblige à rester malgré tout très pro?

Stéphane:

J Non, malheureusement pour le jeu mais heureusement pour moi, je reste toujours très pro. Je suis constamment à la recherche du setup le plus parfait possible.

 

4/ Au niveau des réglages, quel élément réagis le plus comme une véritable voiture de course?

Stéphane:

En toute sincérité et comme je l'ai déjà mentionné auparavant, je trouve que mise à part la véritable présence physique, GP2 est doté d'un parfait réalisme autant sur les réglages que sur les réactions. Pour moi, la majorité des éléments sont véridiques.

 

5/ Quelle est aussi la partie des réglages qui te fait le plus sourire tant cela est loin de la réalité?.

Stéphane:

Pratiquement aucune…en cherchant bien, je dirais les compressions et détentes.

 



6/ J'ai entendu dire que certains pilotes avaient appris des circuits grâce aux jeux de simulation.
Est-ce vraiment possible et si oui est-ce ton cas?.

Stéphane:

Oui, c'est possible dans une certaine mesure. Ce n'est pas mon cas personnellement mais j'avoue par contre avoir déjà tourné sur GP2 sur un tracé que j'allais affronter quelques temps plus tard, question de pouvoir au minimum considérer la piste.

 

7/ Quel est ton circuit préféré dans Gp2 ? Pourquoi?

Stéphane:

Mon circuit serait plutôt mes circuits….j'aime assez Monaco et Monza. Là encore, la réalité virtuelle n'est plus très loin tant les ressemblances sont frappantes.

 

 

 

8/ Et oups on quitte le monde virtuel pour la réalité. Quel est ton circuit préféré lorsque tu pilotes les vrais bolides?

Stéphane:

Le tracé de Hongrie sans aucun doute !

 

9/ L'an dernier, j'ai eu la chance de voir en direct sur Eurosport ta victoire au Gp de Hongrie de F3000. Pensais-tu faire cette performance en arrivant sur le circuit?

Stéphane:

Oui, j'étais très confiant et j'étais certain de la technique à utiliser. Honnêtement, j'arrive toujours sur un GP dans l'intention de gagner, c'est primordial.

 

10/ Cette victoire, sur un circuit réputé comme difficile, tu as su aller la chercher en faisant un dépassement plein d'anthologie au bout de la ligne droite. Penses-tu à toi ou à l'autre pilote dans ces moments où il faut être à l'extrême limite? En bref, faut-il être imprudent parfois pour dépasser en course?

Stéphane:

En fait, je ne pense vraiment à personne lors d'un dépassement ou d'une manœuvre "risquée", je pense surtout à ne pas créer l'accident, à rester sur la piste et à conserver ma voiture en bon état. Disons que toute action engendrée est mûrement réfléchie avant d'être effectuée.

Imprudence, non, disons que ce sont des risques calculés.

 

11/ Quel souvenir gardes-tu de cette semaine en Hongrie?

Stéphane:

Un souvenir formidable évidemment !

 

12/ Cette saison 1999 t'a également permis de faire un Gp de F1. Malheureusement il n'a pas bien finit avec ce gros panache de fumé que tu as fait bien involontairement sur la piste de Rio. J'imagine que tu as du avoir de drôles de sensations, ça fait quoi une F1 qui rend l'âme?

Stéphane:

C'est très impressionnant, c'est certain ! Cependant, aujourd'hui la sécurité des F1 est vraiment au top niveau. Malgré la violence du choc, je suis sortis indemne et très rapidement de mon cockpit.

 

13/ Malgré la déception, le fait d'avoir piloté une F1 en course ça doit être le pied intégral ? Un rêve qui se réalise mais qui ne va pas rester là j'en suis sur!!

Stéphane:

Évidemment ! L'aspect course est très intéressant…comme tu dis, c'est le pied intégral et c'est bien sur pour cela que ça ne s'arrêtera pas là, bien entendu.

 

14/Quel est le pilote actuel qui surpasse tous les autres d'après toi?

Stéphane:

Pour ma part, c'est Michael Schumacher. Il est vraiment très fort.

 

 

15/Quelle est ton idole, celui qui t'a fait vibrer ?

Stéphane:

Idole, non….je n'idolâtre personne mais j'apprécie vraiment Michael Schumacher.

 

 

16/ T'arrive-t-il d'avoir peur dans ton cockpit ? Car moi derrière mon écran de télé j'ai toujours des moments où je me dit : "ces mecs sont complètement fous !!"

Stéphane:

Non, je n'ai jamais peur quand je pilote, sinon à quoi bon ?! Je reste très concentré sur ce que je fais, je conserve et j'entretien au maximum ma confiance et ma concentration mais je n'ai pas peur.

 

17/ Parfois je fais du Kart et je pense toujours à l'accident. Est-ce que les pilotes de course pensent parfois à cela ? Si oui comment surmontes-tu cela?

Stéphane:

Évidemment, on ne peut pas oublier que l'accident peut surgir à tous moments, mais je le répète, avec une bonne confiance en soi et une parfaite concentration, on passe outre cet aspect.

 

18/ Récemment tu as semblé bien t'amuser au master kart de Paris. Tu as d’ailleurs remporté brillamment la finale de samedi soir où personne n’a pu te contester la victoire puisque tu accélérais tour après tour ? Le kart est-il toujours la meilleure école de pilotage ?

Stéphane:

Oui, bien sur, le karting est une très bonne école de pilotage, c'est d'ailleurs par là que j'ai commencé.

 

19/ Malgré tout le pilotage est différent car à Paris pour prendre le 1er virage à droite il faut faire une belle glissade dans le genre rallye de Monté-Carlo !! Au kart s’amuse-t-on plus qu’en F3000, c’est plus fun !!

Stéphane:

J Bien sur, la différence est très grande entre le pilotage karting et formule. Le karting reste fun et permet pas mal de fautes, mais en formule, il faut avant tout privilégier un pilotage ultra-propre et éviter les glissades contrairement au karting.

 

20/ Nous avons fait un grand tour d’horizon mais il manque quelques petits détails. D’ou te vient cette passion pour le pilotage et où as-tu fait tes débuts derrière un volant ?

Stéphane:

Mon père fut un très bon pilote de rallye en son temps et il m'a sûrement transmis le virus. J'ai débuté par le karting.

 

21/ Le futur étant quand même plus qu’important, voici ma question subsidiaire.

Les journalistes d’Eurosport ont laissés entendre que tu avais un volant chez Mac-laren en F3000, la même voiture que Nick Heilfield en 1999. Est-ce vrai, si oui le titre va être ton objectif pour 2000 ?

Stéphane:

Oui c'est vrai mais c'est tout récent. En 2000, je serai effectivement premier pilote en F3000 pour West Compétition (filiale de Mac Laren) au volant de la voiture de Nick Heidfeld mais je reste également 3ème pilote et pilote essayeur en F1 pour Prost Grand Prix.

 

 

22/ Ils ont également laissé entendre que tu aurais peut être un volant chez Minardi pour faire la saison de F1, là tu atteindrais les sommets et j’imagine que entre la F3000 avec Mac-Laren et la F1 chez Minardi ton choix ira vers cette dernière solution ? Quand est-il exactement ?

Stéphane:

Mac Laren est vraiment une écurie de pointe tandis que Minardi sait quand même rester en F1 depuis pas mal de temps. Il y a eu des rumeurs sur mon accession chez Minardi mais vous avez tous ce qu'il en est maintenant.

 

23/ Je vais te laisser et je te remercie du temps consacré au journal du cvgp2i qui t’accueillera toujours les bras grands ouverts. Tes supporters sont là, la France a besoin de grand pilote. Nous te souhaitons toute la réussite pour 2000. Je m’arrête car je pourrais te tenir toutes une journée avec mes questions.

Stéphane:

C'est moi qui te remercie de me consacrer un interview et je te remercie également de ces nombreux compliments. Un tel soutien est vraiment encourageant et motivant.

 

Mon grand souhait serais de te rencontrer un jour car notre passion se rejoint finalement

Stéphane:

Mes temps de libre sont de plus en plus rares mais rien n'est impossible. J'espère que nous nous croiserons dans les paddocks un de ces jours.

Frank un de tes fervents supporters, fait nous encore vibrer comme en Hongrie et sabre le champagne le plus souvent possible.

Stéphane:

Je te remercie, j'essaierai de le sabrer le plus possible.

 

Pour finir, je tiens à féliciter le site CVGP2i pour cet enthousiasme fabuleux. J'ai pu me rendre compte de ce que vous faites par mon ami Franck et c'est tout simplement super.

J'envoie tous mes encouragements sportifs au futur vainqueur du championnat et je vous donne rendez-vous sur le futur tracé du Trophée Stéphane Sarrazin.

 

Sportivement

Stéphane Sarrazin

 

 

Franky journaliste du cvgp2i interview réalisé en Décembre 1999


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photos offertes au cvgp2i grace au concours de DPPI - Photographe officiel FIA et de Olivier Smits - Photographe officiel Sarrazin

 


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