Course de Oschersleben
4 éme manche
Comme d'habitude, nous retrouvons en
vainqueur du grand prix notre champ.... Euh... tiens... Ba, où il est
? Oh là... Jo ! y a un problème avec la grille! Je ne vois pas
Marcel en première position. Comment, y a pas de problèmes ?
Tu voudrais dire que... Non... je n'ose a peine y croire.
Pour la première fois de la saison... C'est l'abandon pour la Massilia
numéro 1. Cela dit, en voyant les difficultés que présentait
cette piste, c'était le grand prix idéal pour se planter. Sans
doute que si Marcel avait un peu ralenti le rythme, il aurait peut être
réussi a éviter l'accident. Mais le problème, c'est qu'il
avait un sacré pilote Italien dans les rétros. Et Marcel
n'est finalement pas du genre à assurer un résultat. Il faut
se battre pour la gagne quand on a son talent. Marcel dans les Roses, c'est
donc Marco Tenca
qui répond présent pour empocher sa première victoire
de la saison. Mais quel victoire ! il suffit de voir les écarts pour
constater que l'Italien n'as pas ménager sa Penzoil Peugeot. Prés
de 50 secondes d'avances sur le second, et prés d'1 minute 40 sur un
vainqueur de grand prix comme Jo. C'est tout simplement phénoménal.
Bref, Le "Savor" n'a pas à rougir de sa victoire, car celle
ci a été de toute beauté, alors qu'il s'agissait sans
aucun doute de la course la plus dure de la saison. Et puis, il faut souligner
une chose. C'est quand même la première course qu'il éfféctu
dans sa nouvelle équipe, et il offre d'amblé une première
victoire à celle ci. On comprend mieux pourquoi Marco a les yeux brillants
qui semblent nous sourire, comme c'est le cas sur la photo de sa licence (
voyez que je ne perd pas le nord... je pense même à passer un
petit coup de pub pour les licences 2000
:-).
Mais comme si ce n'était pas assez, le triomphe des jaunes est achever
par le patron de cette équipe, Jean Francois Martin. Il profite
de cette course pour réaliser son plus grand résultat, cette
saison, en course (et de loin). Mais il faut dir que la présence de
Marco tenca dans l'équipe l'a littéralement surmotivé.
Il n'ai pas nécessaire de lui parler longtemps sur ICQ pour s'apercevoir
que l'on risque bien d'entendre reparler des Penzoils avant la fin de la saison.
Si c'est la fête chez Penzoil, on peut dire que c'est aussi une grande
course pour l'équipe Vision. Pourtant, cette équipe a été
accablé par de multiple problèmes techniques. Outre le fait
que Franck Sergio n'ai pas été motivé par le manque de
perspective qu'offrais cette piste a courir avec le clavier, Olivier Boina
fut victime d'un manque de "Vision" (causer par l'absence de carte
graphique). Mais le plus extraordinaire, c'est encore Boris Rotsen.
Celui ci, pendant les essais préliminaires de la course, a cassé
le ressort de sa pedale d'accélérateur. Il a du faire preuve,
en toute hâte, de beaucoup d'ingéniosité pour réparer
sa Vision mal en point. Et c'est avec une corde de Piano qu'il réussit
à faire sa course... Oui, vous avez bien entendu ! une corde de piano.
Et plutôt que de faire une course sage, il nous refait le coup de Melbourne
pour réaliser une nouvelle deuxièmes places ! A peine croyable.
Christophe Bonnin
réalise quant a lui, tout simplement son meilleur résultat en
course. En faite, il n'a jamais touché un chassi aussi parfaitement
équilibré. Et c'est pourquoi, alors qu'il était parti
avec peu d'essence, il s'adjuge un chrono époustouflant dans les tous
premiers tours du grand prix (avant que les choses ne se gâtent avec
les retardataires, en somme). La suite fut moins heureuse, avec quelques tête
à queues, et autres ailerons cassés. Mais le marsouin reste,
malgré tout, très satisfait de sa course, compte tenu des circonstances.
Quand Massilia pleure, c'est évidement la concurrence qui reprend le sourire. Et ce sont les web Racing qui marquent aussi quelques gros points, avec encore une paire de pilote performant. Jo Armringer réalise une 4 éme place, à quelques secondes seulement de Jean Francois. C'est toujours bon pour le moral. Jo reste dans le coup, quoi qu'il en dise sur le forum. Une bonne façon d'oublier la course de Melbourne. Et quelque chose me dit qu'on pourrait bien le retrouver encore plus fort dans les prochains grand prix. En tout cas, il peut compter sur son équipier Alan Vienneau qui réalise ici sa plus belle course de la saison, a l'image du Marsouin Bonnin. Il termine d'ailleurs derrière celui ci, à moins de 10 secondes... tout comme au grand prix précèdent... Étonnant.
Puisque l'on reparle de Melbourne, il y en a un qui reste à la même place; c'est Patrick Bossu. Ses qualités de finisseur l'ont sans aucun doute servi pour cette course difficile. Malgré tout, l'écart en temps avec le vainqueur s'élève déjà a plus de 3 minutes 30.
Il était écrit que cette course serait la course de toutes les surprises. En voilà une autre avec Ludovic Paluch qui réalise une performance de tout premier plan, et qui lui permet de tirer un trait définitif sur ses précédents grand prix (disqualification et abandon). La seul Querow a franchir la ligne d'arrivé n'est autre que celle du Viking. Après les 3 premières courses de la saison qui doivent encore avoir a un arrière goût de cauchemar (22 éme /17 ème/21 ème), le Viking signe enfin sa première performance probante en course. Après la joie d'avoir enfin intégré le top 10 en qualification, il ne lui restait plus qu'a concrétiser en course. Enfin, autre chose que le simple point de la participation. Bref... Le Viking obtient des résultats plus en rapport avec son talent.
Daniel Julien a aussi toute les raisons d'avoir le sourire aux lèvres. Incroyable performances pour ce pilotes qui réalise, lui aussi, sa plus belle course de la saison. Il faudrait regarder les statistiques, mais il se pourrait bien que cela soit la plus belle course de sa carrière. Celle ci a été réalisé avec non moins de 4 arrêts au stand. Il marque des points très utiles pour l'équipe Tex.
Un peu dans la même situation, Franco Palli a attendu son troisième grand prix pour sortir de l'anonymat. Il marques là, les tous premiers points de sa carrière. Tout comme son équipier, sa stratégie a multiples arrêts (3 pour lui), lui permet d'afficher un meilleur tour en course très respectable.
Gilles Poueymarie termine lui aussi cette course très sélective. Il marque ses premiers points (autre que le point de la participation) pour son équipe Ferrari. Mais ses choix techniques reste parfois surprenant. En effet, celui ci semble avoir renoué avec le clavier alors que le circuit ne s'y prêtait guerre. Mais ce qu'il a perdu en performance... il l'a sans doute gagné en fiabilité. En tout cas, c'est ce que semble illustré l'éphémère course de son équipier. Francois Carrie présente un meilleur tour 5 secondes plus vite avec le volant, mais n'a pas eu le loisir d'apercevoir le drapeau à damier.
A moins de 5 secondes de Gilles, c'est Didier Bonnin qui déboule avec sa Nannini. Faites place... car la Nannini est du genre "je prend toute la piste". Une course dont j'ai eu l'occasion d'être spectateur et qui a été pour le moins riche en rebondissements. Mais Didier a été courageux et ne s'ai jamais laissé démonter par les événements. Il a même su résister à quelques début de crise de fou rire suggéré maladroitement par son marsouin de frère. Mais, mine de rien, pour sa première course au volant, il franchit la ligne d'arrivé. Ca force largement le respect. D'autant que cette course lui a été pleine d'enseignements. En effet, j'ai pu l'observer de prés et constaté à quel point son pilotage s'améliorait au fil des tours. En tout cas, il réalise pour son premier résultat, une 13 éme place vraiment méritoire. Didier, n'en doutez pas, aura l'occasion de se faire un prénom dans les prochains grands prix.
Nicolas Coste est aussi un tout nouveau pilote. C'est la troisième Jaguar dans les points ce qui est remarquable (la seul équipe a réaliser cette exploit). terminer sa première course dans des conditions aussi difficiles (d'autant qu'il était au clavier) sont très bon signe pour la motivation future du pilote. Et comme GP2 nécessite justement d'en vouloir un peu.. Mais le garçon est marseillais, et ne doutons pas que l'esprit combatif qui caractérise les habitants de cette ville lui servira a progresser pour les grand prix futur .
enfin, Patrick Armspach termine sa première course de la saison. Curieusement, il choisi le grand prix le plus difficile pour réussir à couvrir l'intégralité d'un grand prix. Mais Patrick nous prouve ici que la persévérance paye toujours. Il peux avoir toutes les raisons d'être fière d'avoir su éviter tout les pièges de cette piste.
Nous en voilà terminé avec les pilotes rescapés de cette course folle. Cette fin de semaine n'aura pas été de tout repos pour le staff du CVGP2i... D'abord, le déroulement des opérations a été passablement perturbé de part les problèmes rencontrés par le serveur qui abrite le site du CVGP2i. Ensuite, Jo a du s'arracher les cheveux en constatent la conspiration que ces petits programmes lui avait préparé (un peu à la façon des "scream" au cinéma... les petits fichiers qu'on croyait mort et qui réapparaissent pour un dernier frisson). Il n'empêche que cette grille de course commence réellement à être au point. L'expérience des précédents grand prix aura été utile. Bref, les défauts de jeunesses s'estompent peu à peu. Jo a vraiment mis du coeur a l'ouvrage pour ce système, et je suis vraiment ravi de voir qu'il tien le bon bout.
Pour en terminer avec l'actualité de ce week end, sachez aussi que les choses ne se sont pas très très bien déroulés pour notre chouchou, Stephane Sarrazin, lors de la course de F3000 qui se déroulait à Sylverstone. Vous retrouverez plus d'informations sur son site web. Mais ces deux grands prix difficiles ne lui rendrons le goût de ses prochaines victoires que meilleurs.
C'était Christophe Bonnin, au pied du podium du grand prix de Oschersleben
NDLR: Ce journal est basé sur les renseignements donné par la grille en temps réel de Dimanche soir. Compte tenu des problèmes de serveurs rencontrés, il est possible que certains pilotes n'aient pu poser leurs temps dans les délais sur la grille. Si d'aventure, la hiérarchie se trouvais bouleversé, le journal tachera de réactualiser ce journal dans les meilleurs délais.
24/04/2000 à 4h01
modifié à 15h07 du même
jour