Je dois te dire que je n'y croyais pas trop, Je me cherche depuis quelques Grand Prix et mes résultats étaient très moyens. La semaine de qualifs a très mal débuté, je conduisais sans SH et je dois te dire que c'était très pénible.

Mercredi, après avoir vu les résultats des SH, je fais mon deuil de la conduite sans SH et mes temps se sont améliorés de beaucoup.

À la clôture des qualifs, ma 17e place à moins d'une seconde de la première position, m'a donné un nouveau souffle. Pour les habitués des tops 10, vous essaierez de débuter à peu près toutes les courses en 26e place et vous verrez c'est pas de la tarte.

Depuis mes débuts dans le cvgp2i, c'est mon premier top 10 et j'en suis très fier. Parlez-en à ma famille et à mes amis, ils connaissent tous les résultats de ma course.

Comme je le disais plus haut, ma 17e place ma donné un coup de fouet, enfin, 9 voiture dépassées avant le signal du départ.

Je savais que les cc était rapides et je me suis dit, si je prends la pôle tôt, il y aura peu de dépassements. J'ai donc abordé le début de semaine en faisant quelques essais afin de décider de ma stratégie d'arrêt au puits. Je me suis vite rendu compte que la voiture consommait beaucoup mois d'essence que prévu laissant la place a peu d'arrêt au puits. La deuxième grande question: les pneus. Deux courses de 50 tours en deux jours et je suis fixé. Les pneus demeurent acceptable et mes tours moyens sont seulement .5 seconde moins rapides qu'avec 2 ou 3 arrêts. Je prends donc le pari, je fais 1 arrêt.

Je passe une autre soirée à paufiner mes départs. Après avoir discuté avec Steve, un autre habitué des dernières positions, la stratégie est simple. Un départ canon, une enfilade entre les voitures se trouvant devant, retour à droite de la piste dès que ça bouchonne et freinage à la dernière minute. Résultat, je tombe régulièrement 8e ou 10e au premier virage. Mon départ de la course est bien réussi je suis 9e au premier détour. Gonflé à bloc, je suis très agressif dans mes dépassements et je me retrouve en première position très tôt dans la course. Par la suite, la prudence s'impose, il faut terminer la course, je pousse à la limite mais sans prendre de chances de sortie de piste. Mes courses préparatoires m'ont fait comprendre qu'un bac à gravier avec le SH c'est au moins 30 secondes perdues.

Afin de bien comprendre la situation, je vous précise que moi et José pilotons au volant alors que Steve et Boboss sont au joystick.

La tendance naturelle voudrait que les configs de José soient les mieux adaptées pour moi considérant que nous conduisons tous les deux au volant. Malheureusement José pilote en freinant avec la révolution moteur, un style de conduite qui n'est guère le mien.

Nous travaillons donc chacun de notre côté a trouver une config intéressante. Puis lorsque les temps tombent, chacun de nous envoie sa config aux autres coéquipiers. A partir de ce moment, j'essaie les configs de mes partenaires et j'essaie de l'adapter à mon style de pilotage. Dès qu'un de nous trouve une config miracle, c'est l'envoi automatique aux autres pilotes.

J'aimerais bien faire partie d'une écurie où les 4 pilotes ont le même équipement. C'est certainement un avantage marqué considérant que les config joystick et volant ne sont pas toujours compatible. Le même équipement nous permet de mieux comparer les temps, les lignes de course, les zones de freinage, etc.

Si l'ambiance au sein de l'écurie n'était pas aussi bonne, je chercherais une écurie composé uniquement de pilote au volant mais pour l'instant, il n'en n'est pas question.

Mon arrivé au sein du cvgp2i en 99 a été un dur coup pour moi. Je participait au course dans la défunte ligue la Québécoise et j'étais très bon. Deuxième au classement général, je me retrouve comme pilote très moyen au niveau du cvgp2i. Le moral en prend un coup.

Malgré tout, le cvgp2i m'a permis d'augmenter mon niveau de conduite de façon importante. Les règlements de La Québécoise étant très différent, il s'agissait de gagner la course pour être bien classé. Mon apprentissage depuis mon arrivé m'a permis non pas de rivaliser en mode amateur mais de battre facilement les cc en mode pro ou as.

Le cvgp2i a aussi beaucoup évolué depuis 1999, les temps sont de plus en plus canon et les pilotes réussissent maintenant des exploits dont la ligue peut être fière.

En effet on se connaît depuis un bon bout de temps. Steve est marié a ma cousine depuis plusieurs années et travaille depuis 3 ans au même endroit que moi.

Inutile de vous dire que certaines périodes de travail sont peu fructifiante pour le patron mais très bénéfiques pour l'écurie.

St-Paulin est un petit village de 1600 habitants ou tout le monde se connaît. Situé au Québec à environ 50 Km au nord de Trois-Rivières et 100 Km à l'est de Montréal, mon patelin a une vocation surtout agricole. Les fermes laitière sont en nombres important de même que les producteurs de porc laissant dégager à l'occasion des odeurs de purin peu appréciés. Certains s'amusent même à nommé le village St-Purin.

Néanmoins les paysages sont très beau et il y fait bon vivre.

J'aimerais d'abord vous remercier cette très belle ligue pour cette entrevue, je crois que tous les pilotes en rêve.

Je ne peut passer sous silence l'excellent travail de tous les gens qui s'occupent activement du cvgp2i, ils sont fantastiques.

Malgré la sortie de Gp3 et peut-être Gp4 bientôt, je souhaite longue vie au cvgp2i car comme moi, plusieurs non pas les ordis assez puissant pour goûter les joie des nouvelles simulations de course.

En terminant, je profite de ma situation privilégié pour souhaiter un prompt rétablissement à deux personnes qui contribue énormément au succès du cvgp2i. Je pense notamment à Seb, notre webmaster, et Franky, la voix du cvgp2i, qui vient de passer des moments très difficile. Bonne chance à vous deux et revenez nous vite