Grand prix de France 2000
(Magny Cours)

04/07/2000


Une visite des stands par Fabrizio Arena

Le dimanche matin, sur le coup des 8 heures, la campagne Nivernaise est encore humide de l'ondée orageuse de la nuit qui vient de s'achever. Alors qu'une grande parti du publique est encore affalé dans leur tente, Fabrizio prend son courage a deux main et s'en va en direction des paddocks du circuit. La veille, Didier avait pris soin de lui expliquer le fonctionnement de son appareille photo. La warm up ne commence que dans quelques minutes... et l'oeil de Fabrizio est là :

Le stand Mc Laren au petit matin. Tout est impeccablement ranger dans le stand. Ici, nous avons à faire à la McLaren du champion du monde: Mika Hakkinen. C'est justement lui qui va s'illustrer quelques minutes plus tard en réalisant le meilleur chrono de cette dernière séance d'essai avant la course. En fin d'après midi, les mécanos démontreront le stand avec un sourire plus prononcé que sur cette photo (victoire oblige) !

Si chez McLaren, tout est prêt, l'équipe Jordan en profite pour ajuster les derniers détailles de la procédure des ravitaillements. Les mécanos travaillent ici, de façon décontracté, avec les chemises qu'il faudra bien remplacer, quelques heures plus tard, par les combinaisons ignifugés... sous une chaleur torride !

Elle est quand même belle, cette Prost Peugeot. Malheureusement, les résultats ne tiennent pas comptes des simple critères esthétiques. On fait prendre l'aire à la Prost d'Heidfeld. On constate très clairement l'humidité résiduelle sur la piste et les pneus. Mais il va faire beau très vite. Le warm up sera donc très intéressant à suivre avec d'incessantes améliorations de temps et de trajectoires.

Fabrizio ne pouvait, de part ses origines italiennes, ne pas passer par le stand Ferrari. Voici chose faite avec la voiture de Michael Schumacher. Plutôt que de rêvasser, les mécanos feraient bien de resserrer les boulons du moteur pour l'aprés midi. Dans le fond des stands, on remarque les nouveaux casques de Schumacher qui nous ont surpris visuellement sur la piste .

Retour dans le stand Peugeot. On se ronge visiblement les ongles, et l'ambiance semble des plus tendu. Confirmation quelques minutes plus tard, lorsque les mécanos de l'équipe Peugeot refuse de démarrer le moteur de Jean Alesi. Une réaction de protestation envers les propos peu élogieux qu'Alesi a pu avoir à l'encontre de son moteur à l'issu de la séance d'essai qualificative. Bref, Alesi n'a pas pu effectuer la totalité du warm up, ce qui ne pouvait pas arranger les choses. Personnellement, je n'ai jamais vu une telle chose en formule 1 !

Un dernier regard sur les stands, avec en premier plan, les Prost. Ces dernière ferons l'objet d'une course particulièrement désastreuse, parfaitement symbolisé par l'image de l'accrochage d'Alesi par Heidfeld. Un véritable naufrage que ce grand prix de France, pour les bleus. Heureusement, comme Alesi a pu le constater, le publique est toujours là pour soutenir cette équipe qui ne peu que redresser la barre pour les prochains grand prix.

A propos de barre qui se redresse, en voici un belle exemple avec la Bar :-). Le CVGP2i intéresse un certain nombre de Québécois. Justement, c'est a l'occasion de ce grand prix de France que la Bar de Jacques Villeneuve sort de l'ombre (comme sur cette photo). Le Québécois fera une course particulièrement solide et rapporte a l'écurie une brillante 4 éme place. En plus de l'efficacité, Jacques offre au publique du spectacle en qualif en prenant tous les risques (et notamment dans la chicane imola que nous observions de notre tribune).

Ho... On évacue déjà le publique, car le warm up est sur le point de commencer. Fabrizio part nous rejoindre dans la tribune pour ne rien rater de ce fabuleux grand prix de France... A suivre...

 

Texte de Christophe Bonnin et Photo de Fabrizio Arena

 

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